Les pionniers :
Je vais vous raconter ici l’arrivée des pionniers au* ************ :Ils étaient une centaine, de toute les races, guidé par un homme, un
guerrier Tauren : Kuntil Cilkan. Ils cherchaient une patrie, une terre
où se reposer, ou reposer leurs corps, avant de reprendre la route.
Kuntil les menaient dans tout les recoins de la fier Azeroth, fouillant
la moindre parcelle de terre, pour avoir de nouveau un foyer.
Si je dis « de nouveau », il n’y a pas d’erreur de ma part. Les pionniers
avaient jadis eut un village, magnifique, coincé dans les montagnes de
Dun Morogh.
Malheureusement, ils en furent chassés, comme des
rats ai-je envie de dire, par une bande de malfrat cherchant un
quartier général. Des bandits sans importance, juste une centaine alors
que le village comptait plus de trois cent villageois. Seulement, aucun
des villageois ne savaient tenir une arme, si ce n’est celles qui
entaillent la terre durant la journée.
Ce fut le premier massacre connu par ces gens. Deux tiers du village décimé, deux tiers
d’amis et de famille. Les quelques survivants partirent à la hâte,
conduit par le capitaine de la garde, Kuntil Cilkan, rongé de remords
de n’avoir pas bien protégé son village.
Et enfin, ils arrivèrent dans ** ***********. Après un périple de plusieurs années,
et quelques morts, quelques naissances aussi, ils débouchèrent au lieu
de leur rêve, facile à protéger, prospère, et surtout, aucune bande de
bandits ne sévissaient dans la région. Dès leurs arrivée, Kuntil
commença des travaux consistants à ériger un mur géant, bouchant touts
accès, et par extensions, toutes issues. En quelques mois, les
villageois eurent finis, et se retrouvèrent cloitré.
Kuntil mourut, d’une maladie étrange, quand le village eut enfin reprit vie.
Après quelques enquêtes, les villageois conclurent un suicide. Ils
avaient raison. Toujours sous la honte cuisante de leur défaite,
quelques années plus tôt, il s’était suicidé, pensant que le village
n’avait plus besoins de lui. Il avait tort. Car même en comptant ses
échecs guerriers, Kuntil était un excellent diplomate. Et beaucoup des
villageois aujourd’hui racontent que s’il avait été là, la guerre
aurait pu être évitée. Aurait pu.
Ce récit, me fut raconté par le
fils d’un des villageois rescapé, et risque d’avoir été embelli par le
passé. Mais moi, en qualité de retranscripteur, je ne peux que vous
narrer le passé du village qui fut mien, sortant de la bouche de ses
habitants.
Arkenios,
Intendant et retranscripteur du savopir des anciens,
Vous salue